Le foc olimpic V4Il faut d’abord dire que l’année dernière nous naviguions sur toni tio radial et que l’on avait une bonne vitesse en général sauf dans les conditions molissantes avec un clapot disproportionné.
La raison pour laquelle nous sommes passés sur olimpic, c’est que c’était les voiles choisies pour l’isaf et en s’entraînant avec nous avons remarqué que nous n’avions plus de trou de vitesse nulle part et que au contraire nous étions plus à l’aise.
Les particularités de ce foc sont qu’il est très volumineux et facile à faire vriller. D’après moi le fait que le foc soit très puissant est un avantage dans les conditions clapoteuses et sa facilité à vriller lui donne l’avantage d’être facile à régler dans un grand étalage de conditions. Après pour avoirs une vitesse rapide et constante il faut arriver à régler les chutes en phase avec les différence de vent et les relance du barreur. C'est-à-dire qu’il faut pouvoir refermer beaucoup la chute (mon repère milieu de barre) et rouvrir en grand juste avant que le bateau se bloque, ceci concerne le petit temps. Les petits inconvénient sur ce foc sont : le réglages de cuningham qui doit être toujours précis ce qui n’est pas facilité par le taquet qui est inadapté dans la brise. Le deuxième problème vient dans la brise où rapidement j’enlève la contre écoute en gardant quand même un surplus de puissance. Pour garder un bateau facile il y a différente solution : d’abord accepter un bateau plus bas en cap avec un foc plus ouvert que la moyenne ou sinon travailler sur les cintres de mât pour adapter le réglage foc + GV.
A Maubuisson dans les conditions les plus fortes, nous avions un léger déficit de vitesse au près sur les havrais qui pouvait garder un foc plus fermer tout en gardant un bateau facile.
Thibault Heurley